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5 startups françaises engagées contre le gaspillage alimentaire

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Gaspillage alimentaire : 5 startups qui luttent contre ce problème

Crédit image : Handi-Gaspi

En France, selon le ministère de la Transition écologique, les pertes et gaspillages alimentaires représentent environ 10 millions de tonnes de produits par an, soit une valeur commerciale de 16 millions d’euros. Découvrez cinq startups tricolores qui luttent activement contre cette problématique.

Fullsoon : réduire le gaspillage alimentaire dans les restaurants

La startup Fullsoon met l’intelligence artificielle au service de la lutte contre le gaspillage alimentaire dans les restaurants. Elle développe une solution qui se connecte à l’ensemble des outils digitaux des restaurateurs pour collecter les données relatives à leur activité. Elle prend également en compte les prévisions météo, l’organisation d’événements sportifs ou tout autre paramètre pouvant impacter le quotidien, puis effectue des prévisions. Celles-ci concernent le nombre de clients qui viendront dans le restaurant, mais aussi les plats qui seront commandés et les ingrédients nécessaires à leur préparation. L’outil de Fullsoon partage ensuite des conseils pour optimiser la gestion du personnel et des stocks, et permet d’automatiser les commandes auprès des fournisseurs. De quoi réduire le gaspillage alimentaire, et optimiser toute la gestion de son restaurant.

Bene Bono : des paniers bio 40 % moins chers qu’en magasin

Bene Bono est une startup créée en avril 2020 par Grégoire Carlier, Sven Ripoche et Claire Laurent. Elle rachète des fruits et légumes “moches”, rejetés par la grande distribution, à plus de 350 agriculteurs et coopératives bio. Elle a aussi établi des partenariats avec des fabricants et industriels pour racheter certains produits d’épicerie (riz, confiture…) qui seraient refusés par les circuits classiques. L'entreprise compose ensuite des paniers de saison, à acheter sur son site web, qui sont 40 % moins chers qu’en magasin bio. Ces paniers sont livrés à domicile ou dans un commerce partenaire à proximité. Un service de courses anti-gaspillage qui compte plus de 30 000 clients actifs chaque semaine et qui, selon la jeune pousse, a permis de “sauver” 5 200 tonnes de produits.

Nous Anti-Gaspi : des épiceries physiques pour acheter responsable

Nous Anti-Gaspi se charge également de sauver les produits hors normes, aux DLC courtes, déclassés, qui présentent des défauts d’emballage ou qui sont en excédent. Provenant d’agriculteurs locaux, de petites entreprises, de grossistes ou de grands industriels, ces articles ne sont pas proposés en ligne mais dans des épiceries physiques, qui permettent aux consommateurs d’acheter responsable. Né en Bretagne, le concept s’est déployé en région parisienne et dans tout l’ouest de la France. À ce jour, la startup créée en 2018 compte 26 magasins, 137 000 clients et 229 salariés. En juillet 2024, la jeune pousse a levé 3 millions d’euros en financement participatif sur la plateforme Lita afin de soutenir l'ouverture de cinq nouvelles épiceries en région parisienne. Un mois plus tard, elle s’est associée à une autre startup, Stokelp pour limiter davantage le gaspillage des industriels.

Willy anti-gaspi : le site e-commerce qui lutte contre le gaspillage

La startup Willy anti-gaspi développe un site e-commerce dédié à la vente de produits refusés par les circuits classiques. Ici, nul besoin de souscrire un abonnement comme chez Bene Bono, qui propose une livraison régulière de paniers chaque semaine. L’utilisateur sélectionne les produits de son choix comme sur le site d’un supermarché classique, puis se les fait livrer gratuitement chez lui, ou en point relais, à partir de 39 euros d’achat. Fondée par Clément Méry et Jonathan Negrin, Willy anti-gaspi vient tout juste de boucler une deuxième levée de fonds, de 2,3 millions d’euros. Une opération qui va notamment lui permettre de doubler son catalogue pour atteindre les 2600 références, et de mieux satisfaire ses 18 000 clients.

Handi-Gaspi : des biscuits fabriqués à partir d’invendus de pain

L’entreprise Handi-Gaspi a été fondée par trois ingénieures agro-alimentaires de formation, Alix Guyot, Louise Doulliet et Katia Tardy. Elle est à l’origine de Kignon, une marque de biscuit fabriqués à partir d’invendus de pain bio par des personnes en situation de handicap. Installée dans un Esat (Établissements et services d’aide par le travail) à Savenay, en Loire-Atlantique, elle a déjà formé trente biscuitiers. Quant aux biscuits, faits à partir de pains récupérés auprès de grandes chaînes de boulangerie, ils permettent de sauver 300 baguettes invendues par jour, soit 30 tonnes par an. “Contrairement aux fruits et aux légumes, il n’y a pas de filière structurée autour du pain. Or, chaque année, ce sont 600 millions de baguettes qui sont perdues, dont 200 millions directement mises à la poubelle dans les boulangeries”, a expliqué Katia Tardy, cofondatrice, auprès de L’info Durable. Les biscuits Kignon sont vendus en ligne, dans des coffrets découverte, mais aussi dans de grandes chaînes de magasins bio.

FULLSOON

Conseil en systèmes et logiciels informatiques

Sommaire

  • Fullsoon : réduire le gaspillage alimentaire dans les restaurants
  • Bene Bono : des paniers bio 40 % moins chers qu’en magasin
  • Nous Anti-Gaspi : des épiceries physiques pour acheter responsable
  • Willy anti-gaspi : le site e-commerce qui lutte contre le gaspillage
  • Handi-Gaspi : des biscuits fabriqués à partir d’invendus de pain