Pour la première fois depuis son installation en France en 2012, la chaîne discount néerlandaise se classe en tête des magasins préférés des Français.
EY-Parthenon, le leader mondial du conseil en stratégie, a récemment publié les résultats de son étude annuelle dédiée aux « Enseignes préférées des Français ». L’enquête a été réalisée en j.
anvier 2023 en interrogeant un panel de plus de 9 300 consommateurs français, comptabilisant environ 56 000 avis. 18 catégories ont été étudiées, regroupant ainsi plus de 165 enseignes.
Action a été élue enseigne préférée des Français tous secteurs confondus à l’issue du sondage, avec le plus fort taux de fans (46,0%). Décathlon et Leroy Merlin sont devancés pour la première fois depuis plusieurs années avec 42,5% et 39,9%.
Dans ce contexte d’inflation, les petits prix proposés par la chaîne sont évidemment une des raisons du succès. Avec un prix moyen de 1,72€ par article, Action propose environ 6 000 produits, dont les deux tiers changent constamment. Chaque semaine, 150 nouveautés sont introduites dans les magasins, créant ainsi le retour des consommateurs
Bientôt 800 magasins Action en France
Interrogé par Challenges, Frédéric Fessart, consultant spécialiste de la distribution et l’un des auteurs de l’étude, explique autrement le succès d’Action : “En vérité, c’est surtout qu’ils sont partout en France, avec 726 magasins. Tous les ans, ils en ouvrent 70 ! C’est énorme pour une enseigne qui n’a que 10 ans. Si l'on met Paris de côté, 90% des Français ont un Action à au moins 20 minutes de chez eux."
En 2022, le chiffre d’affaires d’Action s’élevait à neuf milliards d’euros, dont trois milliards réalisés dans l’Hexagone. Premier marché de la chaîne néerlandaise, la France s’est laissée conquérir par le phénomène des “dollar stores”, ces bazars à la signalétique sommaire où trouver plein d’objets pour des sommes modiques, doublés d'un effet chasse au trésor propre à l'achat d'impulsion. L’étude se conclut sur l’importance du prix, qui s’impose comme un critère essentiel “en cette période hyper-inflationniste avec la recherche de bons plans, le report vers des produits moins chers et vers la fameuse seconde main”, de plus en plus plébiscitée par les Français.