Créée en mai 2024 et basée à Levallois-Perret, la startup Byzantine Finance n’en est qu’à ses balbutiements. Elle vient néanmoins de lever 3 millions de dollars en pré-amorçage auprès de plusieurs grands noms du capital-risque.
Le re-staking, un marché en plein essor
Le re-staking est un mécanisme permettant aux détenteurs de cryptomonnaies déjà mises en staking (c’est-à-dire immobilisées pour sécuriser un réseau blockchain et générer des récompenses) de les réutiliser pour sécuriser d’autres protocoles. Plutôt que de se limiter à un seul usage, ce système maximise le rendement des actifs en les impliquant dans plusieurs couches de validation. Ce principe est de plus en plus populaire chez les investisseurs, puisqu’il permet de mieux sécuriser les blockchains tout en multipliant les rendements. La startup Byzantine Finance, fondée il y a moins d’un an, se positionne sur ce segment. Elle développe une plateforme agissant comme une “couche d’agrégation” entre les blockchains existantes (Ethereum, Solana, Bitcoin, etc.). Cette couche permet de gérer plusieurs portefeuilles de re-staking de manière sécurisée et personnalisable, offrant aux utilisateurs la possibilité d’ajuster leur exposition au risque en fonction de leurs stratégies internes ou de leurs contraintes réglementaires.
Un tour de table témoignant de l’intérêt pour la solution de Byzantine Finance
Si le re-staking émerge depuis peu dans la cryptoéconomie, il attire déjà les grands noms du capital-risque. La preuve : Byzantine Finance vient de lever 3 millions de dollars auprès d’une trentaine d’investisseurs dont Node Capital et Blockwall Ventures, qui ont mené le tour de table, mais aussi Lightshift, Masterkey, Kiln Ventures ou encore des business angels. Ce financement va permettre à la startup de poursuivre le développement de sa plateforme et de convaincre un public institutionnel de l’utiliser. Pour cela, l’entreprise devra démontrer la robustesse, la stabilité et l’efficacité de son protocole, tout en garantissant son respect des cadres légaux.
