Le groupe Le Figaro, spécialisée dans les médias, fait l’acquisition du magazine Gala, propriété de Prismamedia, une filiale de Vivendi. Pour absorber le groupe Lagardère, Vivendi devait se séparer de l’un de ses fleurons. C’est dans ce contexte que Gala a pu être acquit par le Figaro.
Une vente nécessaire pour permettre à Vivendi d’absorber le groupe Lagardère
Vivendi, le géant français des médias, a lancé, en février 2022, une offre publique d’achat (OPA) amicale sur le groupe Lagardère, qui détient notamment de grandes maisons comme Hachette, Europe 1, Paris Match ou encore le JDD. Cette opération, qui valoriserait Lagardère à près de 3 milliards d’euros, aspirera à créer un leader mondial dans le secteur des médias et des contenus informatifs sur les réseaux sociaux.
Toutefois, pour obtenir le feu vert des autorités européennes dans cette transaction, Vivendi devait se séparer d’au moins l’un de ses fleurons, géré par Prismamedia, l’une des filiales de l’entreprise, qui détient Voici, Capital ou encore Femme Actuelle. Parmi ses actifs figurait l’un des magazines les plus emblématiques de la presse people en France, Gala. À ce jour, cet hebdomadaire figure encore dans la liste des plus consultés avec près de 130 000 tirages par semaine et 11,9 millions de visiteurs uniques sur leur site internet par mois.
Vivendi a donc choisi le groupe Le Figaro pour reprendre le magazine Gala. Le montant de cette transaction n’a pas été dévoilé, mais serait de l’ordre de 50 millions d’euros, selon des sources proches du dossier. La cession de Gala a été annoncée le 16 novembre dernier et sera effective après l’aval de la Commission Européenne.
Une ligne éditoriale qui restera inchangée
Le groupe Le Figaro se renforce donc auprès de la presse féminine, où il touche désormais, selon son communiqué, plus de 14,6 millions de femmes, soit 52 % de la population féminine en France.
Toutefois, malgré le rachat, le groupe a fait savoir qu’il respecterait l’intégrité et l’identité du magazine Gala, qui a été créé en 1993 par Axel Ganz. La rédaction, dirigée par Matthias Gurtler, restera en place, ainsi que les 130 personnes qui travaillent pour la marque.
Gala continuera donc à proposer des interviews exclusives, des reportages et des vidéos sur la vie des stars, en France et à l’international.