Le groupe Thales vient de décrocher un important contrat sur 15 ans avec le ministère britannique de la Défense, pour la maintenance des équipements des navires et sous-marins de la Royal Navy.
L’objet de contrat qui se chiffre à 2,1 milliards d’euros concerne la maintenance des équipements que Thales fournit aux navires et sous-marins de la Royal Navy britannique. 10 000 dispositifs sont concernés : sonars, radars et systèmes de guerre électronique, répartis sur 18 catégories de navires, des frégates aux chasseurs de mines, en passant par les sous-marins.
Réduire le temps d’immobilisation des navires
“En cette période d’instabilité mondiale, il est impératif de réduire au minimum la durée d’immobilisation de nos navires et de nos sous-marins pour maintenance”, a déclaré le ministre de la défense, Grant Shapps, dans des propos relayés par l’agence Reuters.
Selon Thales, le contrat doit diminuer en moyenne les temps de réparation de 100 jours et ceux d'approvisionnement de 44 jours, tout en augmentant la fiabilité des équipements de 10 %. Pour atteindre ces objectifs, le groupe français exploitera des technologies avancées telles que l'intelligence artificielle et la maintenance prédictive.
“Thales est fier de consolider son partenariat, vieux d’un siècle, avec la Royal Navy et de soutenir sa flotte dans ses missions de Défense du territoire et des voies maritimes les plus critiques dans le monde”, relaie le communiqué de presse du groupe.
Thales s’engage également à s’investir au Royaume-Uni
Pour être au plus près de la flotte de la Royal Navy, Thales compte investir dans la modernisation des bases navales de Devonport, Faslane, Portsmouth et Bahreïn. Ces sites bénéficieront d'installations de test et de réparation de pointe, assurant un soutien direct et efficace à la flotte de la Royal Navy par des techniciens et ingénieurs spécialisés.
Ce contrat doit également contribuer à la préservation de plus de 450 postes de travail hautement qualifiés au Royaume-Uni et au lancement de programmes de formation pour des centaines d'apprentis au sein des communautés locales, notamment dans des secteurs techniques à forte demande. En outre, il prévoit de tripler les investissements dans la chaîne d'approvisionnement, intégrant ainsi 1 200 nouveaux collaborateurs.