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BeFC entame sa phase d’industrialisation en levant 16 millions d’euros

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BeFC finance son industrialisation en levant 16 millions d'euros

Crédit : BeFC

La spécialiste des batteries miniatures, BeFC, jeune pousse française issue du CNRS, vient de lever 16 millions d’euros pour entamer sa première phase d’industrialisation. L’ambition est claire : vendre 1 million de biocellules par jour d’ici 2024.

« Ensemble, alimentons l’avenir avec la nature », voici la conception de l’entreprise française BeFC. Depuis 2020, cette jeune pousse a décidé de se lancer dans la création d’énergie avec un concept innovant : créer de l’électricité à base de papier et d’enzymes. Le 8 juin 2023, la start-up basée à Grenoble a déclaré, dans un communiqué de presse, avoir levé 16 millions d’euros pour entamer une phase d’industrialisation.

Une innovation basée sur 40 années de recherche au CNRS

Pour innover, BeFC a décidé d’utiliser les 40 années de recherche du CNRS visant à fabriquer une biocellule enzymatique capable de créer de l’énergie. Selon les mots de Marie Berthuel, directrice produit de BeFC : « ces biocatalyseurs transforment d’un côté le sucre en créant des électrons qui seront ensuite récupérés, de l’autre côté de la biopile, par des enzymes qui transforment l’oxygène en eau afin de créer de l’électricité ».

Cette innovation aura pour but d’alimenter des pièces électriques de faible puissance. Les biocellules de la marque pourront donc être utilisées dans un grand nombre de domaines : dans la santé, l’industrie, la logistique, etc.

Une levée de fonds de 16 millions d’euros pour entamer l’industrialisation de leur produit

Dans le communiqué annonçant la levée de fonds, l’entreprise a souhaité rappeler ses objectifs : améliorer l’industrialisation et atteindre le palier du million de pièces vendues par jour en 2024.

Un objectif qui semble désormais atteignable grâce à cette levée de fonds, menée par Otium Capital ainsi que des partenaires comme Demeter, BNP Paribas Développement ou encore Super Nova Invest.

Après une phase de réindustrialisation débutée en 2021 et un chiffre d’affaires de 2,1 millions d’euros en 2022, la jeune pousse grenobloise souhaite désormais partir à la conquête du marché international dès 2024.

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Sommaire

  • Une innovation basée sur 40 années de recherche au CNRS
  • Une levée de fonds de 16 millions d’euros pour entamer l’industrialisation de leur produit