Lancée en 2020 par Guilhem Chaumont, Paul Bugnot, François Cluzeau et Balthazar Giraux, Flowdesk est une entreprise française spécialisée dans le développement des crypto-actifs. Avec le soutien de BlackRock, elle vient de boucler un tour de table de 52 millions de dollars. Des fonds qui devraient être utilisés pour accélérer le développement d’une plateforme d’interconnexion entre plateformes de trading et émetteurs de jetons (tokens) numériques.
Des offres à destination des plateformes de trading
Flowdesk a développé une infrastructure de trading permettant l’interconnexion avec plus de 140 plateformes d’échanges de crypto-monnaies, tant centralisées que décentralisées. Cette technologie est utilisée pour proposer plusieurs services :
- Fourniture de liquidité,
- Trading d’OTC (gré à gré), permettant des transactions importantes en dehors des marchés,
- Gestion avancée de la trésorerie.
D’autre part, l’entreprise permet aux clients de déployer leurs stratégies de trading avec confiance et transparence.
Le service phare de Flowdesk est le « Market-Making-As-A-Service » (MMaaS), qui répond aux besoins de la majorité des émetteurs de crypto-monnaies confrontés à des problèmes de liquidité. En mettant sa technologie et ses traders à disposition, Flowdesk permet à ces acteurs de gérer eux-mêmes la liquidité de leurs jetons avec leurs propres fonds.
Un tour de table pour accélérer le développement
Pour accélérer son développement, Flowdesk vient d’annoncer un tour de table de 52 millions de dollars dans le cadre d’une extension de sa série B de 2024, portant le montant total à 102 millions de dollars, soit 93 millions d’euros.
Parmi les investisseurs qui ont participé à cette nouvelle levée de fonds, il est important de noter la présence de BlackRock, le géant américain de la gestion d’actifs.
Les fonds ainsi levés devraient permettre à Flowdesk de renforcer sa position sur le marché mondial en accélérant grandement son expansion mondiale. De surcroît, l’entreprise compte lancer un bureau de cryptomonnaies spécialisé dans les produits dérivés de gré à gré.
Enfin, elle aspire aussi à lancer une campagne de recrutements massifs, pour passer de 150 à 300 salariés et de se lancer au Moyen-Orient, notamment aux Émirats Arabes Unis.