Proposer une alternative écologique au plastique, voici l’objectif de l’entreprise Greenfib basée en Bretagne. Créée par Luc Ménétrey et Cyr Dioré en 2008, la start-up a annoncé, le 11 juillet dernier, l’entrée à son capital d’investisseurs privés pour un montant total de 1 million d’euros. Des fonds qui serviront à accélérer le développement de l’entreprise.
Proposer une alternative écologique au plastique
Avec leur invention de polymère élaboré à partir d’éléments naturels, Greenfib propose une véritable alternative écologique au plastique, responsable notamment de la pollution des océans. Dans la composition de ce nouveau matériau, il est possible de retrouver des minéraux, des matières végétales et du Rilsan, un composé à base d’huile de ricin.
Ce polymère est, à la grande différence du plastique, recyclable, durable et sans problématique pour l’alimentation. La start-up Cleantech le présente donc « comme une alternative aux plastiques issus de matières pétrosourcées, jetables et à usage unique » selon les mots du co-dirigeant Cyr Dioré pour Bretagne Economique. Montures de lunettes, cosmétiques, agroalimentaire ou encore bobines de filament 3D, les applications pour ce nouveau matériau sont très nombreuses.
Une levée de fonds pour accélérer le développement de l’entreprise
Le 11 juillet dernier, dans un communiqué sur leur site, la société annonçait l’entrée au capital de Thierry Delerue (anciennement Genetech), Jocelyn Bernard, Didier Gorneaud (Brlihac), Jérémy Delerue et Frédéric Sanjivy (FP Expertise Patrimoine) par le biais d’une enveloppe d’un million d’euros. Par ailleurs, la start-up a aussi profité d’un prêt de la part de la BpiFrance à hauteur de 250 000 euros, soutenue par le Fonds de garantie européen InvestEU Sustainability.
Ces fonds vont servir plusieurs objectifs de Greenfib. Déjà, ils vont permettre d’accélérer les projets actuels comme celui de l’entreprise française BIC qui vient de commercialiser des stylos à base de matériaux recyclables.
Autrement, la marque va aussi se diversifier dans le bâtiment en proposant ce nouveau polymère prénommé Greenfib® comme matériau de base. Cyr Dioré, dans le communiqué, affirme que le principal but de cette levée de fonds est de « mieux accompagner nos clients dans la transformation de leurs produits et des usages ».
Pour mettre en place tous ces objectifs, un comité stratégique a été mis en place. D’après le co-dirigeant vannetais : « ce comité est vraiment là pour permettre à Greenfib de passer à une autre échelle, se structurer et transformer son ambition : devenir la matière écologiquement noble du 21ème siècle ». Une ambition justifiée à la lueur des résultats de l’entreprise : 560 000 euros de chiffre d’affaires en 2020.
