Vesto est une entreprise française fondée en 2020 par Bastien Rambaud, Wilfrid Dumas et Anne-Laure Harmel. Spécialisée dans le reconditionnement du matériel de cuisine et du domaine de la restauration, la start-up vient de lever 3 millions d’euros. Des fonds qui devraient permettre la création d’une usine qui permettra de multiplier la production par cinq.
Promouvoir le reconditionné dans la restauration
Le concept de Vesto est simple : récupérer le matériel de restauration dont les professionnels n’ont plus besoin, le réparer, le nettoyer et le revendre à des prix attractifs. L’objectif est de proposer une alternative durable et économique au neuf, tout en réduisant les déchets et les émissions de CO2. Selon les informations présentées par l’entreprise, reconditionner une machine permet d’économiser 30% de son coût neuf et 70 % de son empreinte carbone.
Vesto s’adresse aux restaurateurs, cafés, hôtels, épiceries ou encore boulangeries qui cherchent à s’équiper ou à renouveler leur matériel. La start-up française propose une très large gamme de produits reconditionnés, allant du lave-vaisselle au four tout en passant par l’armoire réfrigérée ou la machine à café. Tous les produits sont, selon l’entreprise, testés, garantis au moins six mois et livrés avec une installation clé en main, comprise dans le prix.
L’entreprise se distingue également par son service client personnalisé. En effet, elle propose aussi un accompagnement spécifique pour aider les professionnels dans le choix du matériel adapté à leurs besoins.
« Au départ, nous avons essayé de sous-traiter le reconditionnement, mais on s’est rapidement rendu compte que la filière n’existait pas et que nous devions la créer » explique Bastien Rambaud, cofondateur de Vesto pour Maddyness.
Une levée nécessaire pour créer une nouvelle usine pour multiplier la production par cinq
Pour soutenir sa croissance et répondre à la demande croissante du marché, Vesto vient de boucler une levée de fonds de 3 millions d’euros auprès de plusieurs investisseurs dont la Banque Des Territoires, INCO Ventures et Makesense Seed. Des business angels ont aussi pu participer à ce tour de table.
Ces fonds devraient permettre à la start-up de créer sa propre usine de reconditionnement. Avec cette nouvelle plateforme, elle pourra ainsi profiter d’une production multipliée par cinq. À l’heure actuelle, Vesto reconditionne près de 80 machines par mois. Selon les informations de l’entreprise, l’objectif sera fixé autour de 400 appareils reconditionnés.
Souhaitant renforcer son maillage territorial et sa capacité logistique, Vesto envisage également de recruter une dizaine de personnes supplémentaires pour porter ses effectifs à 25 salariés.
S’appuyant sur la loi AGEC, qui oblige les restaurateurs et les collectivités à acquérir 20 % d’appareils reconditionnés, la start-up s’inscrit pleinement dans une démarche écologique et sociale, en proposant aux professionnels de la restauration une solution qui allie qualité, économie et durabilité.