Le 27 juillet, selon un communiqué paru sur le site de la multinationale, Kering annonce l’acquisition de 30 % du capital de Valentino. Un accord conclu avec la participation de Mayhoola, un fonds d’investissement qatari, propriétaire de la fabrique italienne. Tout cela pour une somme totale de 1,7 milliard d’euros.
Un accord stratégique et bénéfique pour Kering, Mayhoola et Valentino
Pour la multinationale française, cet accord va permettre d’accroître le développement du groupe et surtout de mettre en place un partenariat stratégique avec Mayhoola, propriétaire de Valentino. Par ailleurs, cet accord comprend une option permettant à Kering de récupérer 100 % du capital au plus tard en 2028.
De son côté, Valentino va pouvoir profiter d’une nouvelle image et ainsi « renforcer ses fondations en tant que marque de luxe reconnue », selon les mots du PDG de Mayhoola et de Valentino, Rachid Mohamed Rachid, dans le communiqué de Kering.
Le président-directeur général de Kering, François-Henri Pinault souligne : « je suis impressionné par l’évolution de Valentino sous le contrôle de Mayhoola et très heureux que Mayhoola ait choisi Kering comme partenaire pour le développement de Valentino, une maison italienne unique synonyme de beauté et d’élégance ». À noter que la finalisation de ce contrat est prévue pour la fin 2023, sous réserve d’acceptation par les autorités compétentes.
Un objectif : l’élévation de la marque Valentino
Le premier objectif de ce partenariat réside dans « l’élévation de la marque Valentino » selon les mots du CEO de la fabrique de haute couture, Jacopo Venturini. Avec cette entrée au capital, Kering et Mayhoola vont pouvoir mettre en pratique leurs projets de développement respectifs.
De son côté, Mayhoola pourrait, par le biais de cette acquisition, faire son entrée prochainement au capital de Kering.
Fondée en 1960, la maison Valentino affiche encore et toujours des résultats brillants : à travers ces 211 magasins dans 25 pays, la fabrique a réalisé un chiffre d’affaires de 1,4 milliard d’euros en 2022, pour un bénéfice brut qui s’élève à près de 350 millions d’euros.
