PDC*line Pharma et ses partenaires ont obtenu 8,1 millions d’euros de subventions de la part de la Région wallonne et de BioWin, le pôle santé de Wallonie. Des financements qui vont l’aider à développer PDC*neo+, un vaccin thérapeutique personnalisé ciblant le cancer colorectal.
8,1 millions d’euros pour PDC*line Pharma et ses partenaires
Biotech franco-belge créée en 2014, PDC*line Pharma est un spin-off de l’Établissement Français du Sang (EFS) dont le siège social se situe à Liège. Dirigée par Eric Halioua depuis 2016, elle développe une classe innovante d’immunothérapies actives contre les cancers.
Dans un communiqué de presse paru le 17 janvier 2024, la société a annoncé faire partie d’un consortium doté de 8,1 millions d’euros de subventions de la région wallonne et de BioWin, le pôle santé de Wallonie. Un consortium dans lequel se trouvent deux autres entreprises : OncoDNA, experte en oncologie de précision, et SalamanderU, spécialiste de la production décentralisée de vaccins. Figurent également l’Institut de Recherche Expérimentale et Clinique (IREC) de l’Université catholique de Louvain et l’Institut Jules Bordet basé à Bruxelles.
Un vaccin pour prévenir les rechutes du cancer colorectal
L’obtention de ces subventions fait suite à un appel à propositions dédié aux projets de R&D dans le domaine des médicaments de thérapie innovante (ATMPs). Elle va permettre de développer le projet PDC*neo+, un vaccin thérapeutique personnalisé aidant à lutter contre le cancer colorectal, en ciblant des néo-antigènes uniques pour chaque patient. Ce vaccin s’utilise après la chimiothérapie, pour prévenir les rechutes chez les patients à hauts risques et atteints d’un cancer de stade II, de stade III et de certains stades IV. Le cancer colorectal fait en effet partie des cancers caractérisés par un fort taux de récidive après intervention chirurgicale et chimiothérapie.
Un premier essai clinique de phase I en préparation
Sur les 8,1 millions d’euros de financement, 4,7 millions seront alloués à PDC*line Pharma, à l’origine des cellules PDC*line chargées de néo-antigènes. Le reste est distribué à OncoDNA, qui se focalise sur l’identification des néo-antigènes de chaque patient, SalamanderU, qui développe un isolateur permettant de produire le vaccin au plus près des centres cliniques, et les deux instituts de recherche partenaires, qui “apportent un soutien essentiel pour la recherche translationnelle et la réalisation des essais cliniques”. Comme l’a spécifié Eric Halioua, CEO de PDC*line Pharma, le consortium va pouvoir “accélérer le lancement d’un premier essai clinique de phase I avec PDC*neo+”. L’obtention d’une telle subvention “positionne notre technologie au cœur du domaine très prometteur des vaccins anticancéreux axés sur les néo-antigènes”, a-t-il ajouté.
