St Hubert, leader du marché des margarines végétales en France, a annoncé un plan d’investissement de 50 millions d’euros sur cinq ans pour réduire l’empreinte carbone de son usine de Ludres, en Meurthe-et-Moselle. L’objectif est de rendre le site plus performant, plus écologique et plus compétitif.
Un engagement pour la transition énergétique
L’usine de Ludres, qui emploie environ 210 personnes, produit chaque année plus de 35 000 tonnes de margarines allégées, enrichies en oméga-3 ou en phytostérols, sous les marques St Hubert, Primevère ou Bocage. Elle consomme actuellement 15 000 MWh d’électricité et 10 000 MWh de gaz naturel par an, ce qui représente une émission de 3 000 tonnes de CO2.
Pour réduire son impact environnemental, St Hubert prévoit de remplacer le gaz naturel par de l’électricité verte, issue de sources renouvelables comme l’hydroélectricité, l’éolien ou le solaire. L’entreprise va également optimiser ses procédés de fabrication, en améliorant l’isolation thermique, en récupérant la chaleur fatale et en installant des équipements plus performants et moins énergivores.
Ces mesures devraient permettre de diminuer la consommation énergétique de l’usine de 30 % et ses émissions de CO2 de 80 % d'ici à 2026. St Hubert vise ainsi à atteindre la neutralité carbone pour son site de Ludres, conformément à ses engagements en matière de responsabilité sociale et environnementale.
Un atout pour la compétitivité et l’emploi
L’investissement de 50 millions d’euros, financé sur fonds propres, va également permettre à St Hubert de moderniser son outil de production et de renforcer sa compétitivité sur le marché des margarines, qui connaît une croissance soutenue depuis plusieurs années, portée par la demande des consommateurs pour des produits plus sains, plus naturels et plus respectueux de l’environnement.
St Hubert compte ainsi augmenter sa capacité de production de 20 %, en développant de nouvelles gammes de produits, adaptées aux besoins et aux attentes de ses clients. L’entreprise va par ailleurs créer une vingtaine d’emplois sur le site de Ludres, principalement dans les domaines de la maintenance, de la qualité et de la sécurité.
St Hubert, qui réalise un chiffre d’affaires de 103 millions d’euros et emploie près de 210 personnes en France, affiche ainsi sa confiance dans l’avenir et sa volonté de rester un acteur majeur de l’agroalimentaire français, en conciliant performance économique, innovation et respect de l’environnement.
