Bon Vivant est une entreprise française, basée à Lyon, qui a été fondée par Hélène Briand et Stéphane MacMillan en 2020. Pionnière dans la fermentation de précision et la création de protéines laitières plus écologiques, elle vient de boucler une levée de fonds de 15 millions d’euros.
Des protéines laitières qui répondent aux enjeux actuels
Bon Vivant propose une alternative innovante aux produits laitiers traditionnels, en utilisant la fermentation de précision pour produire des protéines de lait identiques à celles des vaches, mais sans recourir aux animaux. Ce procédé consiste à combiner l’ADN de la vache avec une levure alimentaire, à laquelle on ajoute de l’eau, du sucre et des nutriments. La levure produit alors des protéines de lait, qui sont ensuite utilisées pour recréer les produits laitiers que l’on aime, dans le respect et du savoir-faire français.
L’avantage de cette méthode est qu’elle permet de réduire grandement l’impact environnemental et sanitaire de la production laitière, qui est responsable de 14,5 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre, selon l’Institut de l’Elevage.
Les produits Bon Vivant sont également sans lactose, sans cholestérol, sans hormone et sans antibiotique. Ils répondent ainsi aux attentes des consommateurs, qui sont de plus en plus soucieux de leur santé et de leur empreinte écologique.
Une levée de fonds nécessaire pour se lancer sur le marché de l’agroalimentaire
Pour passer du stade de laboratoire à celui du marché, Bon Vivant avait besoin de lever des fonds. C’est désormais chose faite avec un tour de table de 15 millions d’euros, réalisé auprès de plusieurs investisseurs, dont Sofinnova Partners, spécialiste de la Biotech et de la Foodtech, Sparkfood et CAPTECH Santé Nutrition. Les investisseurs historiques de la start-up comme Ventech, Founders Future, Picus Capital ou encore High Flyers Capital ont aussi pu participer à cette levée de fonds.
Cette somme devrait permettre à l’entreprise de construire sa première usine pilote à Lyon, d’augmenter sa capacité de production et d’accélérer son développement commercial.
Bon Vivant vise désormais à fournir son lait aux grands groupes agroalimentaires français et européens, qui sont intéressés par les alternatives végétales aux produits laitiers. La start-up affirme déjà être en discussion avec Yoplait et Danone pour leur proposer ses protéines laitières de nouvelle génération.
« Nous sommes très fiers de cette nouvelle étape dans le développement de Bon Vivant qui nous permet d’accueillir à notre capital des investisseurs majeurs de la biotechnologie et de l’industrie agroalimentaire. Cette levée de fonds vient confirmer l’attente croissante autour de la fermentation de précision comme solution aux défis immenses qu’affronte l’industrie agroalimentaire, notamment laitière » souligne Stéphane MacMillan, cofondateur de Bon Vivant pour le magazine Mes Infos.