La startup CircularPlace a profité du salon Viva Technology 2024 (VivaTech) pour annoncer une levée de fonds de 1,4 million d'euros. Spécialisée dans le réemploi des équipements et produits des entreprises, la jeune pousse parisienne souhaite renforcer sa croissance et internationaliser sa solution.
Une plateforme en marque blanche destinée aux entreprises
Fondée par Vincent Rigal et Maxime Scholz en avril 2021, la startup CircularPlace a pour ambition de répondre aux besoins de chaque entreprise en matière d’économie circulaire. Pour cela, elle développe une plateforme numérique modulaire disponible en marque blanche. Cette plateforme permet aux sociétés de réemployer leurs produits et équipements inutilisés de plusieurs manières :
- en les donnant à des associations partenaires pour soutenir une cause tout en réalisant des économies fiscales,
- en les confiant à des entreprises spécialisées dans le reconditionnement ou le déstockage, pour bénéficier de revenus complémentaires,
- en les réemployant en interne et entre les différents sites du groupe, ce qui limite les achats d’équipement neufs.
Une solution qui permet donc aux sociétés clientes de faire des économies, mais aussi de s’engager dans une démarche de transition écologique, d’éviter les destructions inutiles, de réduire l’impact carbone ou encore de limiter la surconsommation de produits neufs.
1,4 million d’euros pour accélérer la croissance de CircularPlace
Du 22 au 25 mai 2024, la jeune pousse était présente au salon Viva Technology (VivaTech), le plus grand événement tech et startups en Europe, sur le stand de Microsoft, qui fait partie de ses clients et qui soutient son développement. Elle a alors annoncé avoir finalisé une levée de fonds de 1,4 million d’euros auprès des family offices Aticco Ventures et LGH, de plusieurs business angels, de Bpifrance, Wilco et Réseau Entreprendre Paris. “L’objectif est de recruter et de se développer pour atteindre les 100 millions d’euros de chiffre d’affaires d’ici 2030”, a indiqué Vincent Rigal, CEO et cofondateur de CircularPlace, cité par Wedemain. “Cette plateforme unique permet ainsi de maximiser la valorisation des ressources en privilégiant d’abord la revente et le don, avant d’envisager le recyclage. Elle a pour vocation à être un véritable guichet unique pour la gestion circulaire des invendus”.
Attirer les ETI et les entreprises d’Amérique du Nord
Les clients initiaux de CircularPlace sont de grandes entreprises qui doivent se conformer à la loi AGEC, leur imposant de ne pas éliminer leurs invendus sans avoir tenté de les réemployer ou de les donner. La startup fournit ainsi sa solution en marque blanche à Sodexo, Accor, Schneider Electric, la Société Générale ou encore Axa. Elle a néanmoins pour ambition de se renforcer en Europe en séduisant les ETI (entreprises de taille intermédiaire). En parallèle, elle prévoit un durcissement de la législation au Canada et aux États-Unis en matière d’économie circulaire. C’est pourquoi elle ambitionne de s’ouvrir au marché en Amérique du Nord, et de s’imposer comme l’acteur de référence de la transition écologique des entreprises.