La jeune pousse française propose aux télétravailleurs de passage à Paris une alternative plus flexible et économique que les hôtels ou Airbnb.
Ni co-location, ni co-living, Flexliving révolutionne l’habitat à temps partiel
Depuis la crise du COVID-19 et la massification du télétravail, un nombre croissant de salariés a adopté une organisation hybride conjuguant travail à domicile en région et journées de présentiel dans leur siège social parisien. L’hébergement de ces télétravailleurs de passage peut se révéler un véritable casse-tête, car les hôtels sont onéreux et les Airbnb ne sont pas toujours flexibles sur les horaires d’arrivée.
En 2021, Caué Brioli, Lionel Bodénès et Alexandre Marcadier ont eu l’idée de Flexliving, une solution originale d’habitat à temps partiel. La jeune pousse propose des locations sous forme d’abonnement mensuel entièrement géré sur leur plateforme en ligne.
Les fondateurs ont voulu créer un système le plus simple possible pour les utilisateurs : pas de dossier locatif, pas de démarche chronophage, toutes les opérations sont réalisées dans l’application Flexliving, et l’usager peut accéder à son logement à toute heure grâce à une clé digitale.
En plus de cet aspect pratique, Flexliving revendique des tarifs inférieurs de 30 % à ceux de l’hôtellerie ou des Airbnb. Pour les propriétaires, la formule présente également des avantages : Flexliving prend en charge la gestion quotidienne et l’entretien du bien immobilier, tout en offrant plus de garanties qu’une location classique.
Conforter son développement et conquérir les capitales européennes
Actuellement à la tête d’un parc d’environ 80 logements à Paris, la start-up souhaite accélérer son déploiement pour répondre aux besoins de quelque 200 000 navettistes qui se rendent régulièrement à Paris pour leur travail.
Elle vient d’officialiser une levée de fonds de 1,5 million d’euros auprès d’Altur Investissement et d’un pool d’investisseurs privés de la Tech et de l’immobilier, qui lui permettront de renforcer ses effectifs pour passer de 7 à 15 employés.
Flexliving projette ainsi de concocter une formule encore plus flexible à destination des sociétés. « Nous développons une plateforme dédiée aux entreprises pour définir leur politique de déplacement à Paris : nombre de nuits, montant du remboursement… pour faciliter la recherche des collaborateurs et sans qu’ils n’aient à avancer les frais », dévoile Caué Brioli, co-fondateur de Flexliving.
Elle ambitionne de tripler son parc de chambres pour atteindre les 500 locataires réguliers, et de déployer son modèle dans d’autres capitales européennes. « Très vite nous irons à l’international, car Bruxelles, Madrid ou Milan rencontrent la même problématique, mais cela fera l’objet d’une nouvelle levée de fonds fin 2023 ou début 2024 », annonce Caué Brioli.
