Fondée en septembre 2022 par Jean-Baptiste Limare et Martin Gross, Korint débarque avec force sur le marché de l’insurtech. Son lancement s'accompagne d'une levée de fonds de 2 millions d’euros, destinée à propulser sa plateforme pour les assureurs et les courtiers grossistes.
Korint a créé une plateforme SaaS permettant de lancer et développer des produits d’assurance digitaux. Son premier marché est celui des flottes automobiles de PME, considéré comme complexe en raison de l’évolution des polices. Dotée d’une interface no-code et s’appuyant sur des data de haute qualité, cette solution permet de gérer les flottes de 2 à 250 véhicules. Les actes de gestion de toute la vie des contrats (devis, avenant, renouvellement), des plus simples aux plus complexes, se font en temps réel et en ligne. Les assureurs et les courtiers grossistes peuvent ainsi bâtir des produits évolutifs directement depuis la plateforme, en autonomie.
Une levée de fonds auprès de 360 Capital et de business angels
Alors que le marché de l’assurtech est en pleine croissance en France, Korint a accompagné son lancement d’une levée de fonds de 2 millions d’euros. Un financement qui s’est fait auprès de 360 Capital et de plusieurs business angels. Parmi eux figurent Eric Sibony (Shift Technology), Baptiste Hamel (III Financement), Fabrice Bernhard (Theodo / M33) et Christophe Triquet (MeilleurAssurance). Il va permettre à la jeune pousse de constituer son équipe, d’améliorer son produit et de commencer à déployer sa plateforme auprès de professionnels.
“Nous avons vocation à aller à l’international mais nous voulons avancer progressivement. Cette levée de fonds nous laisse le temps de travailler dans de très bonnes conditions et va nous permettre de nous positionner sur le marché, de trouver les produits partenaires”, a expliqué Jean-Baptiste Limare, co-fondateur et CEO de Korint, à Maddyness. Pour François Tison, general partner de 360 Capital, la startup devrait “rapidement s’imposer sur ce marché en plein développement”. Elle répond parfaitement aux besoins des assureurs et des courtiers grossistes, souvent freinés “par le coût et la lourdeur des technologies existantes”.