Une alliance franco-chinoise a été conclue entre Renault, fleuron français de l’automobile et Geely, manufacture chinoise de moteurs thermiques. Ensemble, ils souhaitent produire des moteurs à combustion et hybrides pour un grand nombre de constructeurs mondiaux.
La France poursuit, une fois de plus, son implication et l’amélioration de ses relations avec la Chine. Renault, filière française emblématique de l’automobile mondiale, annonce son alliance avec Geely. Un partenariat qui a pour but de créer une usine de moteurs thermiques au Royaume-Uni avec un cheptel de plus de 19 000 employés et un chiffre d’affaires prévisionnel de 15 milliards d’euros.
Une collaboration paritaire totale
Depuis quelques années maintenant, Renault Group diversifie ses activités. Après avoir indiqué le lancement de 12 véhicules pour 2024, le fleuron français de l’automobile s’allie avec la Chine.
Elle pourra aussi compter sur un réseau global de 17 usines partout en Europe et 5 centres de recherche et développement.
Avec la création de cette coentreprise, ces deux groupes veulent atteindre le palier des 5 millions de moteurs à combustion, hybride et hybride rechargeable par an. L’objectif principal étant de « devenir le leader mondial dans le développement, la fabrication et la fourniture de groupes motopropulseurs hybrides et groupe motopropulseur ICE hautement efficace » selon le communiqué de presse du groupe Renault.
Une alliance franco-chinoise stratégique
Avec cette alliance, Renault souhaite devenir leader sur le marché international des moteurs à technologie hybride, une place très convoitée par les autres constructeurs. Luca de Meo, PDG de Renault Group, explique en effet que : « face aux défis automobiles d’aujourd’hui, personne ne peut prétendre détenir à lui seul toutes les solutions. Quand il s’agit de la course mondiale à la décarbonisation des transports routiers, il n’y a pas de temps à perdre ».
De son côté, Eric Li, président de Geely, déclare : « nous sommes ravis de nous lancer dans cette aventure pour devenir un leader mondial des technologies hybrides ».
Soutenus par divers partenaires, ces deux grands groupes pourront peut-être compter sur Aramco, une entreprise pétrolière saoudienne, qui souhaite investir dans le projet pour financer les opérations de recherche et de développement en vue de créer des carburants synthétiques et de la motorisation à hydrogène.
Le lancement de cette joint-venture est prévu pour la fin d’année 2023 après l’approbation des autorités financières en charge du contrôle des investissements étrangers.
