Fondée par Farid Lahlou, Yann Repérant et Renaud Granier, BonjourCyber veut rendre la cybersécurité plus humaine et plus accessible aux PME et ETI. Elle vient de boucler une levée de fonds d’un million d’euros pour améliorer et déployer ses solutions.
Faciliter l’accès à la cybersécurité
En 2022, la moitié des entreprises ont été victimes d’une cyberattaque. Parmi elles, environ 50% sont des PME et des ETI, des sociétés qui ne possèdent pas nécessairement le budget, les compétences et les connaissances pour bien se protéger. Afin de répondre à cette problématique, BonjourCyber a mis au point “des services facilement déployables pour fermer les principales portes des hackers”, comme l’a expliqué Farid Lahlou, CEO et cofondateur, au site Maddyness. La startup, qui possède des bureaux à Paris et à Montpellier, propose plusieurs réponses au problème de la sécurité en ligne : une sensibilisation aux attaques de phishing, une solution de sauvegarde quotidienne de données, des tests d’intrusion pour identifier les points de vulnérabilité de ses clients, mais aussi un accompagnement en cas d’incidents.
BonjourCyber séduit le business angel Pascal Teurquetil
L’offre de BonjourCyber a été lancée pendant l’été 2022. Désormais, l’objectif est de la déployer, d’améliorer l’outil et de parfaire l’accompagnement proposé aux entreprises dans la protection de leurs données sensibles. Pour cela, la jeune pousse vient de récolter un million d’euros auprès de Pascal Teurquetil, ancien PDG du groupe Muller devenu investisseur indépendant. Ce dernier rejoint également le conseil d’administration de BonjourCyber pour apporter “son expertise, sa vision stratégique et son sens de l’innovation”, explique le communiqué de presse de cette opération.
BonjourCyber vise plus globalement “à devenir le leader français puis européen de la cybersécurité pour les PME et les ETI d’ici 2025”. “Nous avons déjà des clients au Luxembourg et aux États-Unis. Les attaques cyber sont internationales, toutes les entreprises, partout dans le monde, sont exposées. Notre objectif est donc d’être fort en France mais aussi d’aller chercher des opportunités ailleurs”, a expliqué le dirigeant à Maddyness. Pour y parvenir, la startup compte doubler ses effectifs d’ici la fin de l’année 2023. Elle recherche aussi bien des profils tech que marketing et commerciaux.
