Fondé en 2019, le réseau de salles d’escalade Climbing District a annoncé une levée de fonds de 10 millions d’euros. L’objectif : accélérer l’élargissement de son réseau, en Île-de-France et à l’international.
Des salles d’escalade haut de gamme favorisant les liens sociaux
L’entreprise Climbing District a été fondée par Henri d’Anterroches, président, et Antoine Paulhac, directeur général. Elle propose des salles d’escalade en milieu urbain, pensées comme de véritables lieux de vie. En effet, pour mêler sport, travail et convivialité, elles intègrent des espaces de coworking et de petite restauration. Il est également possible d’y pratiquer une multitude d'activités autres que l’escalade : cours de yoga et de Pilates, soirée raclette, concert, séance de renforcement musculaire, festival de cinéma…
Pour se démarquer des enseignes concurrentes comme Arkose, Climb up, Block'Out et Vertical'Art, Climbing District s'est positionnée sur un segment premium. De nombreux services sont donc proposés pour une expérience de haute qualité : douches individuelles avec serviette fournie, casiers spéciaux pour les costumes de travail, livres à consulter…
Cinq nouveaux lieux à Paris, Londres et Milan
À ce jour, Climbing District compte 85 employés et cinq salles d’escalade à Paris : Bastille, Batignolles, Buttes-Chaumont, Pont de Neuilly et Saint-Lazare. En 2024, ses fondateurs ambitionnent d’ouvrir trois nouveaux établissements dans le Grand Paris, mais aussi un à Milan et un à Londres. Pour cela, la société a finalisé, fin janvier 2024, une levée de fonds de 10 millions d’euros. L’opération a été menée auprès de la société de capital-risque Pléiade Venture et de 123 Investment Managers (123 IM).
Chaque nouvel espace créé sera spécialisé soit dans l’escalade de bloc (qui ne nécessite ni harnais ni corde), soit dans l’escalade de voie (pour laquelle il faut être encordé). Comme dans les salles existantes, il sera possible de s’y distraire ou d’y travailler en plus de faire du sport. Climbing District envisage donc de se renforcer dans la capitale et de s’étendre à l’international. En revanche, il n’est pas question de s’implanter dans d'autres villes hexagonales. “Il y a déjà un nombre de salles et de concurrents assez important, on a peu d'intérêt à se lancer sur ces marchés”, a expliqué Henri d’Anterroches aux Échos.
Une application mobile en préparation
La levée de fonds va aussi permettre à Climbing District de lancer une application mobile qui favorisera davantage les liens sociaux. En effet, les grimpeurs pourront y enregistrer leurs performances et échanger avec d’autres clients. Pour accompagner sa croissance, l’entreprise a également entamé un plan de recrutement. “Nous recrutons tous types de profils motivés, atypiques, qui partagent notre esprit d’accueil. Nous avons beaucoup de gens en reconversion, qui acceptent de baisser leur salaire, et qui veulent adhérer à un projet qui a du sens”, a indiqué Henri d’Anterroches à Business & Marchés, se disant “hyper impatient” d’entamer cette nouvelle étape avec son entreprise.