L’entreprise de planification de voyages sur mesure Worldia vient de lever 25 millions d’euros pour poursuivre son développement, notamment à l’international.
Une deuxième levée de fonds de 25 M€
Worldia planifie des voyages et agit également en tant que marque blanche et grise auprès des distributeurs de voyages. La start-up donne en effet la possibilité à ces derniers de créer leur plateforme personnalisée en mettant à disposition un catalogue de plusieurs milliers d’activités et 16 000 hôtels sur plus de 80 destinations partout dans le monde.
La proposition, qui consiste dans l'ultra-personnalisation, la rapidité, la qualité basée sur les connaissances des agents de voyages et le service client disponible 7j/7 et 24h/24, avait déjà conquis les investisseurs en 2019. La société avait alors levé 19 millions d’euros auprès de Red River West, Artémis, Cap Horn et Raise Ventures.
Elle collabore désormais avec plus de 2000 agences dont Carrefour Voyages ou Promovacances, possède un peu moins de 100 millions d’euros de revenus et double pratiquement son chiffre d’affaires chaque année.
Vers une expansion à l’international
Trois nouveaux acteurs se sont ajoutés à la levée de fonds : Crédit Mutuel Innovation, Banque des Territoires et FrenchFounders. Avec ce capital, le planificateur de voyages français compte se développer à l’international, notamment en Allemagne, Espagne, Belgique, Pays-Bas, Royaume-Uni puis, à plus grande échéance, aux États-Unis.
Il prévoit donc d’augmenter le nombre de collaborateurs à court (une trentaine de postes en plus des 160 actuels) et long terme.
Améliorer les services existants
En outre, l’entreprise entend pouvoir améliorer et étendre ses services. Ainsi, elle offrira davantage de fonctionnalités, utilisera l'intelligence artificielle, la réalité augmentée et les blockchains afin de gagner en performance. Elle s’autorisera aussi à racheter une autre entreprise technologique pour faire évoluer les aspects techniques de sa plateforme.
Elle prévoit par conséquent d’atteindre un chiffre d’affaires d’un milliard d’euros d’ici 5 ans.