La biotech vient de lever 31 M€ en série A et va ainsi pouvoir porter son candidat médicament lead en phase clinique.
Avec son traitement contre le cancer non détectable par l’organisme, Mablink Bioscience veut combattre le cancer par des frappes chirurgicales. « Notre technologie s’apparente à un cheval de Troie », explique Jean-Guillaume Lafay pour Bpifrance, le CEO et cofondateur de Mablink Bioscience. “Son innovation permet d’envoyer les traitements directement dans les cellules cancéreuses, sans être “repérés” - et donc rejetés - par l’organisme. Ils peuvent ainsi circuler plus longtemps dans le corps du patient, être plus efficaces, mieux tolérés et éviter de lourds effets secondaires.”
Une avancée médicale qui a convaincu de nombreux investisseurs. La startup qui avait déjà levé 4 millions d’euros en phase d’amorçage vient de réunir 31 millions d’euros auprès de Sofinnova Partners et Mérieux Equity Partners. Les investisseurs historiques de l'entreprise, Elaia Partners, Sham Innovation Santé (Turenne Capital), la fondation Fournier-Majoie, Simba Santé et Crédit Agricole Création, participent aussi à cette levée de fonds.
« Tout l’écosystème scientifique, médical et financier – dont notre French Tech locale – a pris conscience des formidables avancées médicales que va permettre notre technologie », affirme de nouveau Jean-Guillaume Lafay pour Bpifrance.
Mablink Bioscience entre dans le stade clinique
Cette levée de fonds doit permettre à Mablink d’entrer dans le stade clinique avec son candidat médicament lead, MBK-103 “pour le traitement des tumeurs solides, notamment le cancer de l'ovaire. En parallèle, Mablink va construire un pipeline d'ADC pour les tumeurs solides en s’appuyant sur la réplicabilité de sa technologie de masquage pour offrir le plus rapidement possible de nouvelles solutions thérapeutiques aux patients atteints de cancer”. explique Pulsalys.
La biotech lyonnaise porte en elle de grandes espérances pour le secteur de l’oncologie.
