Fondée en 2018, la startup s’est lancée dans le secteur de l’achat et de la revente de voitures de collection. Pour accélérer sur le marché français, elle a choisi de faire appel à des investisseurs privés.
Alors que Mecanicus vient d’inaugurer un nouveau lieu parisien dédié à l’automobile, la startup annonce dans le même temps une levée de fonds de 3 millions d’euros. La plateforme rachète des voitures de collection qu’elle propose à la revente, dans une logique de confiance sur un marché très fragmenté. “Mecanicus a vocation à construire et soutenir tout un écosystème, permettant de faire vivre et de transmettre la passion automobile. C’est là tout notre ADN. Notre business est certes jeune, mais il est déjà rentable… Il promeut l’entretien et le maintien « en vie » de véhicules anciens, notre façon de sauvegarder le patrimoine automobile”, soutient Quentin Leblond, fondateur et CEO de Mecanicus, dans un communiqué relayé par J’aime les startups.
Des investisseurs privés plutôt que des fonds
Portée par la passion automobile et une croissance très forte, Mecanicus a choisi de faire appel à des investisseurs privés de renom plutôt qu'à des fonds d’investissement. On retrouve parmi ces derniers Pierre Valzer (Head Auto de META), Max Bacot, Ben Marrel et François Paulus (les 3 cofondateurs du fonds de capital-risque Breega), Adam Marki (Head of Agencies chez Google), Didier Forest (ex-partner eFounders), Romain Raffard (CEO de Bergamotte) ou encore Anatole De La Brosse (ex-CEO de SIA Partners).
Ce dernier ajoute : “Dans un marché de l’automobile en pleine mutation, Quentin Leblond a su créer un segment très identitaire et à forte valeur ajoutée. Il a fédéré une belle équipe autour de lui, pour constituer une communauté qui représente un gros potentiel de valorisation avec une approche à la fois prudente (recherche de rentabilité) et ambitieuse.”
Avec +300% de croissance en 2022, Mecanicus souhaite renforcer son positionnement sur le marché français avant d’étendre ses ambitions à l’international. Ce financement de 3 millions d’euros va lui permettre de constituer le stock d’automobiles nécessaire à son accélération.