Le groupe Veolia annonce la signature d’un accord avec NGE, le groupe français indépendant du BTP, afin de lui céder sa filiale d’ingénierie SADE spécialisée dans la construction et la remise en état des réseaux d'eau et d'infrastructures.
Présente dans une vingtaine de pays et comptant près de 7 000 collaborateurs, la SADE est spécialiste de la conception, la construction, la réhabilitation et l’entretien des réseaux en eau et énergie et des ouvrages de génie civil associés. Ses métiers s’inscrivent, depuis de nombreuses années, dans une politique volontaire de développement durable et dans une recherche constante de solutions constructives respectueuses de l’environnement.
Avec un chiffre d’affaires d'environ 1,1 milliard d'euros en 2022, la vente de la filiale de Veolia est estimée à 260 millions d’euros. NGE, le groupe français de bâtiments et travaux publics, s’est porté acquéreur. Il emploie plus de 16 000 collaborateurs dans le monde, dont 12.000 en France, pour un chiffre d’affaires annuel d’environ 3 milliards d’euros. La réalisation de l’opération est soumise à la consultation des différentes instances représentatives du personnel et aux conditions d’autorisations réglementaires usuelles.
Veolia revoit les investissements de son portefeuille d’actifs
Selon un communiqué du groupe et les propos de la directrice générale de Veolia, Estelle Brachlianoff, “la transaction s'inscrit dans le cadre de la revue stratégique régulière de notre portefeuille d'actifs. Elle se réalise dans de très bonnes conditions, ce qui permettra à Veolia de renforcer sa capacité d'investissement sur ses activités stratégiques."
Le site Boursier.com expliquait en avril 2023 que Veolia cherchait à se concentrer davantage sur le traitement des déchets, le recyclage du plastique et les services d'économie d'énergie. L'opération permettrait également au groupe de réduire son endettement, en hausse depuis le rachat de Suez l'an passé.
Du côté du groupe provençal NGE (Nouvelles générations d’entrepreneurs), qui a fêté ses 20 ans en 2022, l’opération s’inscrit dans une politique d’élargissement de ses activités BTP. L’entreprise revendique un taux de croissance annuel moyen de 11 % depuis 2018, avec un carnet de commandes évalué à 5,3 milliards d’euros au 1er janvier 2023.