Alan, la licorne française de l'assurance, vient de mettre un pied dans un nouveau secteur. Selon les informations du média de référence pour le monde de l’Assurance, L’Argus de l’assurance, la start-up aurait décroché un contrat auprès de l’Assemblée nationale pour la protection des assistants parlementaires. Un pas de plus vers l’objectif de l’entreprise : assurer la Fonction Publique.
Une protection qui concerne près de 3 000 personnes
Les assistants parlementaires sont les plus proches collaborateurs des députés. Ils les aident au quotidien dans leurs tâches administratives, leurs missions législatives et de représentation. De manière générale, ils sont recrutés sur la base du droit privé et sont des collaborateurs alloués par l’Assemblée nationale. C’est aux députés de financer la rémunération et la protection sociale de leurs collaborateurs.
Jusqu’à aujourd’hui, les assistants parlementaires devaient choisir eux-mêmes une complémentaire santé, sans bénéficier d’un financement de la part de leur employeur. Ce modèle devrait changer à partir du 1ᵉʳ janvier 2024, date à laquelle la start-up Alan entrera en scène pour protéger ces salariés.
Selon l’Argus de l’assurance, ce contrat prévoit une prise en charge à hauteur de 50 % de la cotisation mensuelle des assistants parlementaires par l’Assemblée nationale, dans la limite de 30 euros par mois. Le reste sera à la charge des assistants ou des députés, en fonction des modalités qu’ils auront définies entre eux. Le contrat proposé à Alan offrira des garanties de base, mais aussi des services innovants, comme l’accès à des professionnels de santé sans rendez-vous, la prévention des troubles musculosquelettiques ou le suivi personnalisé avec des psychologues.
Ce contrat concerne près de 3 000 personnes, dont environ 2 500 assistants parlementaires et 500 collaborateurs des groupes politiques.
Un objectif : assurer l’entièreté de la fonction publique
Ce n’est pas la première fois qu’Alan, licorne française, s’intéresse à la fonction publique. En 2022, la start-up avait déjà remporté un appel d’offres pour assurer les agents contractuels de l'État, soit environ 800 000 personnes. Elle avait également signé un partenariat avec la Mutuelle Générale de l’Éducation Nationale (MGEN) pour proposer une offre commune aux enseignants et aux personnels de l’Éducation Nationale.
L’objectif d’Alan est clair : devenir le leader de l’assurance santé dans la Fonction Publique, qui compte actuellement près de 5 millions d’agents.
Pour y parvenir, Alan mise sur la technologie, avec simplicité et transparence. La start-up, fondée en 2016 par Jean-Charles Samuelian et Charles Gorintin, propose une assurance santé 100 % digitale, sans papiers ni intermédiaire.
Cette victoire d’Alan prouve une fois de plus sa crédibilité dans le domaine de l’assurance.