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Easop, la startup qui veut faire des salariés les actionnaires de leur entreprise, lève de nouveaux fonds

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Easop, le logiciel qui simplifie l’accès à l’equity, s’étend aux US

Source image : L’Écho.

La startup développe une solution qui permet aux salariés de devenir facilement actionnaires de leur société. Elle vient de lever de nouveaux fonds pour accélérer son déploiement aux États-Unis.

Convaincue que l’octroi de parts d’entreprises peut contribuer à attirer de nouveaux talents, Easop a mis en place une plateforme simplifiée permettant d'attribuer des parts à un employé ou même un freelance, partout dans le monde.

Dans un contexte de levées de fonds plus difficiles pour le secteur de la tech, les actions représentent une alternative aux rémunérations peu attractives des salariés. La pratique est courante aux États-Unis mais pose des problèmes administratifs pour les filiales et employés basés à l’étranger. Grâce à sa plateforme automatisée, Easop digitalise les processus et limite les coûts de frais d’avocats pour l’octroi de stock options.

Un partenariat stratégique avec un leader du marché américain de la “table cap”

L’entreprise avait déjà levé il y a un an 2,5 millions d’euros en amorçage auprès de Partech, Boldstart Ventures et Kima. Ce second tour de table, dont le montant n’a pas été divulgué, fait entrer deux nouveaux investisseurs américains : Cooley, un cabinet d’avocats américain du secteur de la tech, et SemperVirens, un fonds d’investissement spécialisé dans les technologies à destination des équipes RH.

Easop a également annoncé la signature d’un partenariat important avec Carta, leader aux États-Unis du marché du logiciel de table de capitalisation. Couramment appelée “table cap” ou “captable”, la table de capitalisation est la liste de tous les actionnaires d’une société ainsi que le nombre de titres dont ils sont titulaires. Cette liste est souvent difficile à mettre à jour, et c’est là qu’Easop intervient en automatisant les processus et en simplifiant l’accès aux parts d’entreprise.

Ce partenariat va ouvrir les portes des 35 000 sociétés clientes de Carta, pour la plupart implantées dans la Silicon Valley. C’est donc un marché gigantesque qui s’ouvre pour la jeune pousse. “Notre objectif est de nous étendre aux Etats-Unis, potentiellement en créant d’autres partenariats avec des solutions comme Carta. Mais aussi de continuer à développer notre réseau d’avocats partenaires”, commentait pour Maddyness Valentin Haarscher, l’un des cofondateurs.

En pleine croissance, la startup laisse également entendre qu’elle pourrait réaliser un troisième tour de table de 10 à 15 millions d’euros d’ici deux ans pour s’étendre sur les marchés européens et asiatiques.

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