Smiirl s’est lancée en 2012 dans le secteur des compteurs de likes connectés pour les réseaux sociaux. La startup souhaite aujourd’hui changer d’échelle grâce à une levée de fonds en série A et la constitution d’un board stratégique.
D’une idée simple à une entreprise rentable : l’histoire de Smiirl commence en 2012 lorsque Gauthier Nadaud, l’un des fondateurs, imagine une animation en magasin pour engager et gagner des followers sur les réseaux sociaux.
Le compteur connecté Smiirl est ainsi né et occupe vite les comptoirs, caisses des magasins ou encore les étagères des entreprises, affichant en temps réel le nombre de likes sur Facebook ou Instagram. Les compteurs sont d’abord fabriqués en France avant d’être délocalisés en Asie afin de suivre le développement industriel de Smiirl.
La jeune pousse parisienne récolte 400 000 euros en 2015 auprès de business angels, commande un conteneur de 5000 pièces et commence alors à devenir rentable. “D’un chiffre d’affaires confidentiel en 2015, on passe à 800 000 euros en 2016, puis 1,8 million en 2017, 3,3 millions en 2018”, explique Gaël Bergeron, CEO de Smiirl, chez Maddyness.
L’entreprise voit plus loin que les réseaux sociaux et lance ses compteurs personnalisables : le boîtier reste le même, les chiffres défilent, mais peuvent désormais afficher le chiffre d'affaires d’une entreprise, l’empreinte carbone, des donations en temps réel… Smiirl a récemment créé un Shopify Counter en marque blanche, vendu à plusieurs milliers d’exemplaires ainsi qu’un compteur spécifique en partenariat avec TikTok.
Smiirl s’entoure d’un comité stratégique pour amplifier sa croissance
Cette levée en série A 10 ans après leur lancement est davantage motivée par l’envie de s’entourer d’experts que par un besoin de cash. Le tour de table a été mené par Fred Potter, fondateur de Netatmo, aux côtés de Guillaume Paoli, cofondateur d’Aramis Group, du fondateur de Digitaleo Jocelyn Denis et de Yohan Stern.
Ainsi accompagnée, l’entreprise souhaite passer à l’échelle supérieure, développer des partenariats industriels et s’ouvrir à des opportunités d’exit intéressantes. “Depuis le début 2023, nous avons exporté dans 51 pays, preuve que le produit reste unique au monde. Plusieurs partenaires viennent de réviser leurs prévisions à la hausse pour l’année prochaine. 2024 pourrait être une année phénoménale pour nous. Après l’aventure Covid, c’est l’Aventure avec un grand A qui continue”, confie Gaël Bergeron, l’un des trois cofondateurs, dans Maddyness.