Le 24 juillet dernier, Mob-Energy a annoncé sa levée de fonds de 10 millions d’euros en série A. Un montant conséquent qui va permettre à l’entreprise de booster sa croissance et lancer l’industrialisation de ses modèles de recharges « intelligentes ».
Une innovation au centre des préoccupations : la recharge intelligente
Mob-Energy est une start-up lyonnaise fondée en 2018 par Salim El Houat, Maxime Roy et Ilyass Haddout. Cette entreprise poursuit un but précis depuis sa création : développer le véhicule électrique au niveau international.
Pour ce faire, elle a mis en place deux robots capables de recharger des véhicules de manière totalement indépendante. Le premier, baptisé Charles, a vu le jour il y a trois ans, il s’agissait du premier robot autonome de recharge pour l’automobile électrique et en 2022, Eiko : une solution de recharge « intelligente » qui peut officier en intérieur comme en extérieur dans des parkings privés.
Avec ces deux automates, Mob-Energy souhaite encourager et simplifier la vie des électromobilistes.
Une levée nécessaire pour poursuivre le développement de l’entreprise
Pour mener à bien cette nouvelle levée de fonds, Mob-Energy a participé à un tour de table comprenant de nombreux investisseurs : la BpiFrance, Santander AM, UI Investissement, le Crédit Agricole, le fonds d’énergie CMA-CGM et InnoEnergy. Deux investisseurs privés ont aussi été conviés à ce tour de table : Thierry Fahmy (I&S Adviser) et le club deal Kerfi.
Avec cette enveloppe de 10 millions d’euros, Mob-Energy souhaite poursuivre son développement. Dans un premier temps, elle va renforcer sa capacité de production du robot Eiko en France pour répondre à une demande de plus en plus importante. Pour aller encore plus loin, la start-up lyonnaise veut lancer la première phase d’industrialisation de son modèle.
Dans le communiqué de l’entreprise, Salim El Houat explique : « cette série A est notre passeport vers un chapitre excitant et plein de défis : la montée en puissance industrielle. Nous avons fait un choix en 2018 d’avoir une part d’industrie dans notre projet, choix qui aujourd’hui porte ses fruits ». Bien entendu, la start-up souhaite maintenir son industrialisation France.