Le 31 mai dernier, BrightHeart, start-up française de la Medtech, annonçait, par le biais d’un communiqué, une levée de fonds de 2 millions d’euros grâce à Sofinnova Partners.
En utilisant l’intelligence artificielle, BrightHeart permet le dépistage des cardiopathies auprès des fœtus et améliore donc la prise en charge tout en réduisant les risques pour l’enfant et la mère.
Améliorer le dépistage grâce à l’IA
Dans notre société actuelle, le dépistage des maladies est un enjeu crucial. Les études scientifiques le prouvent, une maladie détectée dès ses débuts augmente très largement les chances d’une guérison totale ou a minima d’un ralentissement de la progression de la pathologie. BrightHeart, une jeune pousse française, a décidé de s’attaquer au dépistage, grâce à l’intelligence artificielle, des cardiopathies des fœtus.
Associée avec une base de données de plus de 20 000 échographies, l’intelligence a appris le fonctionnement de celui-ci et peut donc détecter, avec précision, les cardiopathies et les malformations cardiaques. Ce dépistage intra-utérin pourrait permettre, selon les mots de Cécile Dupont, directrice générale de la jeune pousse dans son communiqué de presse, d’ « améliorer considérablement les chances de survie des nouveau-nés ».
La solution d’intelligence artificielle développée par BrightHeart n’a pas vocation à travailler seule dans la détection. En effet, il ne s’agit là que d’un outil spécifique permettant aux médecins et spécialistes de dépister et de détecter ces maladies directement.
2 millions d’euros pour améliorer le déploiement de l’entreprise et le développement de la solution BrightHeart
Seulement quelques mois après sa création, l’entreprise a déjà pu faire une première sortie pour son outil d’intelligence artificielle avec des résultats concluants. Par ailleurs, des brevets ont déjà été déposés par l’entreprise, que cela soit en France et aux États-Unis.
Selon les informations présentes dans le communiqué de presse, l’entreprise serait déjà en contact avec les autorités réglementaires afin d’intégrer cette solution le plus rapidement possible dans les hôpitaux français.