Cette levée de fonds va permettre à la startup d’origine lyonnaise d’implanter ses food courts partout en France.
Devenue leader des “cuisines fantômes” en France, la startup compte prochainement ouvrir à Nancy son premier food court. L’idée ? Offrir un espace pour consommer sur place, commander en vente à emporter ou en livraison.
Food’Lab compte aujourd’hui 50 cuisines hébergées sur ses 6 sites répartis dans l’Hexagone. Avec cette levée de fonds de 6 M€ réalisée auprès de UI Investissement et FoodEssence Investissement (qui compte parmi ses membres le chef Thierry Marx), la startup a pour objectif un développement de son parc immobilier à travers le France.
Après Nancy et Clermont-Ferrand, Food’Lab prévoit l’ouverture de quatre autres cuisines en 2023. Raphaël Roques, l’un des trois fondateurs, “se dit confiant malgré le trou d’air d’un été 2022 caniculaire lors duquel ses marques partenaires ont néanmoins mieux résisté que d’autres. Mais avec une livraison qui est dorénavant inscrite dans les pratiques des Français, une activité qui est repartie de plus belle, l'horizon est dégagé tout comme ses ambitions” peut-on lire sur Snacking.fr.
Un modèle qui fonctionne
Le Food’Lab s’est inventé un modèle qui a fait ses preuves : un ensemble de cuisines de partenaires, hébergées au sein d’un espace conçu façon food-court et multi-canal. "C’est le premier food court imaginé et conçu aussi bien pour la restauration sur place avec une véritable expérience sur site que pour la livraison", explique Raphaël Roques. Un modèle qui assurerait à chaque marque partenaire jusqu’à 350K de CA par an selon le cofondateur.
Le communiqué de presse d’UI Investissement précise que la livraison de repas a connu en effet une croissance de 85% ces deux dernières années et que 73% des instants de consommation en 2022 se sont effectués en restauration rapide / fast casual (snacking).