La startup Hero a annoncé, le 20 juin 2024, avoir levé 11,3 millions d’euros auprès de Valar Ventures et de SquareOne. Elle pourra ainsi développer son offre de compte professionnel destiné aux TPE et PME.
Permettre aux petites entreprises de mieux gérer leur trésorerie
À ce jour, plus de 10 000 TPE et PME utilisent la plateforme tout-en-un développée par Hero. Cet outil donne accès à plusieurs solutions de financement compétitives, qui permettent à ses utilisateurs de mieux gérer leurs besoins de trésorerie et de faire face à leur croissance. Hero propose ainsi un compte professionnel et une carte de crédit associés à deux possibilités de financement à court terme. La Fintech peut régler instantanément les factures fournisseurs, et laisser jusqu'à 90 jours aux entrepreneurs pour rembourser. Elle peut aussi proposer des avances sur les factures clients, ce qui libère les TPE et PME des contraintes liées aux délais de paiement. La startup se rémunère sur les paiements à hauteur de 0,4 % et 15 centimes par transaction. Sur la partie financement, elle facture à partir de 0,05 % la journée, soit 1,5 % par mois.
Près de 20 millions d’euros levés en deux ans
En juillet 2022, soit quelques mois après sa création, Hero avait levé 7,4 millions d’euros. Le 20 juin 2024, l’entreprise a annoncé avoir réalisé un deuxième tour de table, cette fois de 11,3 millions d’euros. Mené auprès du fonds d’investissement américain Valar Ventures et du capital risqueur SquareOne, il va permettre à la jeune pousse d'accélérer sa croissance afin de multiplier son nombre de clients par dix en cinq ans. À ce jour, elle ne s’adresse qu’aux PME et TPE françaises, mais elle compte internationaliser son offre ces prochains mois. “En Europe, nous visons l’Espagne, l’Allemagne, les Pays-Bas et le Benelux, sans que l’on ouvre tous ces pays d’un seul coup”, a indiqué Roland Jais Nielsen à L’Usine Digitale.
De nouveaux services bientôt intégrés à la plateforme
Parallèlement à cette internationalisation, Hero va continuer à développer sa plateforme pour proposer de nouvelles solutions intégrées. Elle envisage ainsi de créer un outil de facturation, de permettre l’automatisation du paiement et des factures, de déployer des cartes de crédit haut de gamme avec paiement différé, et d’offrir peu à peu tout ce que proposent habituellement les banques traditionnelles. Pour cela, la startup qui compte 41 collaborateurs doit néanmoins être considérée comme une plateforme de Banking-as-a-Service (BaaS). Elle est en attente d’obtention de l’agrément d'établissement de paiement auprès de l'Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (ACPR).