OverSOC est la solution française de Cybersecurity Asset Attack Surface Management (CAASM) pour cartographier la surface d'attaque informatique, c’est-à-dire l'ensemble des points faibles d'un système informatique. La startup vient de boucler un tour de table de 3,8 millions d’euros en seed auprès de nouveaux investisseurs de référence.
Créée en 2020, OverSOC s’est démarquée dans le domaine de la cybersécurité par sa solution de gestion et de visualisation 3D des données Cyber, qui permet d’agréger près d’une trentaine d’outils pour offrir un aperçu exhaustif de la surface d’attaque des systèmes d’information. Son interface graphique inspirée de l’univers du jeu vidéo facilite la prévention des risques et le pilotage des cellules de crise.
La startup compte parmi ses clients des organisations privées comme publiques, convaincues par la solution à la fois exhaustive et synthétique des actifs (machines, utilisateurs, applications) qui composent l’ensemble des systèmes d’information. Rappelons que le nombre de cyberattaques a été multiplié par 4 depuis le début de la crise sanitaire. 61% des entreprises interrogées pour le Baromètre 2023 du CESIN (Club des Experts de la Sécurité de l’Information et du Numérique) disent vouloir renforcer leurs investissements cyber sécuritaires.
Le CAASM, un marché qui pourrait être multiplié par 20 à l’horizon 2026
Seulement 1% des entreprises et des institutions utilisent actuellement les technologies de gestion des surfaces d'attaque en cybersécurité. Pourtant, ce marché pourrait connaître une croissance exponentielle et être multiplié par 20 d'ici 2026. La raison principale de cette faible adoption réside dans la pénurie de talents qualifiés dans le domaine de la cybersécurité. De plus, près de 50% du temps des experts en sécurité est consacré à la manipulation de données et aux rapports, ce qui limite leur disponibilité pour des tâches plus stratégiques.
C'est ici que la solution d’OverSOC intervient en apportant une réponse concrète et flexible aux organisations. Cette levée de fonds en seed de 3,8 millions d’euros doit donc permettre à la startup de multiplier par deux ses effectifs via le recrutement d’experts en cybersécurité et en ergonomie logicielle. Elle devrait atteindre le million d'euros de chiffre d’affaires dès 2024.
