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Tri’n’Collect boucle une troisième levée de fonds pour mieux gérer les déchets de chantiers

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Tri'n'Collect finalise une levée de fonds de 5 millions d’euros

Crédit image : Tri’n’Collect

Créée en 2019, Tri’n’Collect (ou T’n’C) est spécialisée dans le recyclage des déchets de chantiers. Pour accélérer son déploiement, la jeune pousse basée à Nantes vient de finaliser une troisième levée de fonds, de 5 millions d’euros.

Un accompagnement global dans la gestion des déchets de chantier

Dans la plupart des chantiers, la solution pour gérer les déchets reste la benne unique dans laquelle tous les rebuts sont jetés, sans distinction. À l’heure où la nécessité de préserver les ressources naturelles de la planète est devenue primordiale, Quentin Charoy, Olivier Humeau et Edouard Lefèvre ont souhaité offrir une solution de tri et de recyclage aux artisans, en créant la société Tri’n’Collect. Le principe : permettre de trier les déchets à la source pour mieux les valoriser, mais aussi faire des économies. Pour cela, la startup créée en 2019 propose un accompagnement global aux constructeurs de maisons individuelles, aux promoteurs immobiliers ou encore aux entreprises de travaux publics. Cet accompagnement comprend la mise à disposition de stations de tri, une collecte régulière sur chantier, le recyclage au niveau local dans les filières adaptées, la création de certificats de traçabilité contractuelle des déchets, mais aussi la formation et la sensibilisation des artisans aux gestes de tri.

Déjà 13 agences Tri’n’Collect dans l’Hexagone

Tri’n’Collect est portée par la loi Agec (dite loi anti-gaspillage), selon laquelle chaque acteur du bâtiment est responsable des déchets qu’il génère. La startup doit aussi son essor à la flambée des prix de l’enlèvement et du traitement des déchets mélangés, qui fait qu’il est désormais plus rentable, pour les constructeurs, de trier les déchets à la source. Dans ce contexte, elle a pu ouvrir, depuis sa création, treize agences réparties sur toute la moitié ouest de la France. Elle indique également avoir créé plus de 100 emplois locaux non délocalisables et avoir évité l’enfouissement de 25 000 tonnes de déchets de chantier, avec un taux de valorisation de plus de 90 %.

Une troisième levée de fonds en moins de deux ans

La startup nantaise doit aussi son déploiement rapide aux partenaires qui l’accompagnent depuis son lancement. En octobre 2022, elle avait levé 3 millions d’euros auprès de Saint-Gobain Distribution Bâtiment France, FASTEA CAPITAL, Pays de la Loire Participations, Bpifrance et Colam Impact. Six mois plus tard, elle avait annoncé avoir clôturé une levée de fonds de 1,5 million d’euros auprès de la Banque des Territoires, pour le compte de l’État dans le cadre du programme Territoires d’innovation de France 2030. En décembre 2023, la startup a finalisé un troisième tour de table, d’un montant de 5 millions d’euros. “Cette opération financière a été possible grâce à la confiance renouvelée de deux actionnaires : la Banque des Territoires, agissant pour le compte de l'État dans le cadre du programme France 2030, et Colam Impact. Cette levée de fonds a été renforcée par l'entrée au capital de la Banque des Territoires cette fois sur fonds propres, et le soutien des banques BPI, BNP, CIC Ouest et Crédit Agricole Atlantique Vendée”, indique le communiqué de cette opération.

La startup veut poursuivre son expansion géographique

Grâce à ces fonds, Tri’n’Collect va pouvoir poursuivre son déploiement géographique en s’installant en Île-de-France et dans les Hauts-de-France. Une expansion qui s’accompagnera “de la mise en place d'un nouveau modèle d'agence, intégré au sein d'un écosystème d'acteurs de l'économie circulaire, dans le but de maximiser les synergies et collaborations”. D’ici trois ou quatre ans, la jeune pousse souhaite atteindre le cap des 40 agences. Elle emploierait alors 500 personnes pour accompagner les maîtres d'ouvrage dans la gestion de leurs déchets.

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Sommaire

  • Un accompagnement global dans la gestion des déchets de chantier
  • Déjà 13 agences Tri’n’Collect dans l’Hexagone
  • Une troisième levée de fonds en moins de deux ans
  • La startup veut poursuivre son expansion géographique