La startup Wax a annoncé avoir bouclé une levée de fonds d’un million d’euros auprès de 50 Partners et de business angels. Une opération qui lui permettra de conquérir de nouvelles marques de retail afin de les aider à faire de WhatsApp leur principal canal de communication.
Faciliter la communication avec les clients sur WhatsApp
La société Wax a été fondée en 2023 par Guillaume Escolier (ex Quadrille Capital), Lucas Zimmerman (ex Doctolib) et Paul Bello (ex Ankorstore). Basée à Paris, elle développe un logiciel SaaS de marketing conversationnel centré sur la messagerie instantanée WhatsApp. Disponible en ligne et sur mobile, l’outil permet aux marques de retail de créer facilement des campagnes amusantes et engageantes au gré de leurs événements commerciaux, réductions, retours de stock ou parrainages. Les clients peuvent également créer des flux conversationnels automatisés pour récupérer les paniers abandonnés, mais aussi suivre les réponses et les analyser.
Des messages possédant un fort taux d’ouverture
À ce jour, une centaine de marques ont été séduites par le concept, comme les sneakers Belledonne Paris, le lunetier Nooz et le créateur de parasols, voiles d’ombrage et pergolas Belveo. Wax leur permet de mieux communiquer avec leurs clients, de fidéliser ces derniers et surtout de booster leurs ventes. En effet, comme l’a souligné Guillaume Escolier, cofondateur et CEO de la startup, dans une vidéo publiée sur LinkedIn, les messages envoyés sur WhatsApp sont ouverts à plus de 90 %, soit quatre à cinq fois plus qu’un email. Ils ont donc beaucoup plus d'impact que des newsletters et sont surtout interactifs, avec possibilité d’envoyer des photos, vidéos et textes de manière illimitée. De quoi établir une relation et une communication vraiment authentiques avec son audience.
Du marketing efficace et non intrusif
Afin de poursuivre sa croissance, la jeune pousse a annoncé, le 19 juin 2024, avoir levé un million d’euros auprès de 50 Partners et de plusieurs business angels. Ce financement lui permettra de conquérir de nouveaux clients en France et en Europe. Auprès du JDN, Guillaume Escolier a souligné que son outil permettait “d’alléger la pression marketing”, en garantissant la création d’audiences selon une segmentation très fine et en maîtrisant la fréquence d’envoi des messages. “Cela peut paraître intrusif mais ce n'est pas le cas. Le client doit donner son consentement pour que la conversation débute, et surtout, la fréquence de messages est assez limitée : environ un par mois contre trois ou quatre mails par semaine pour ceux qui sont abonnés à la newsletter d'une marque”, a indiqué le dirigeant.
