Benefiz est une plateforme d’optimisation de la rémunération via les avantages sociaux.
Cette startup lilloise fondée en février 2020 se positionne comme un gestionnaire d’avantages sociaux ou encore un “Benefits Manager”. Les benefits constituent la composante sociale et non monétaire de la rémunération d’un salarié, à savoir les avantages sociaux ou « en nature » comme les titres restaurants, la mutuelle d’entreprise, le plan d’épargne retraite, etc.
Benefiz, qui s’appuie déjà sur une base de 500 entreprises clientes pour une couverture globale de 6000 salariés, a pour objectif de doubler ces chiffres d’ici janvier 2023 grâce à cette levée de fonds de 7 millions d’euros.
Le tour de table a réuni Edenred Capital Partners, OneRagtime suivis par Financière Saint James, Evolem, Finorpa auquel participent aussi des Business Angels dont Xavier Niel (via Kima Ventures), Laurent Ritter (Voodoo), Alexandre Prot (Qonto), Arthur Waller (Pennylane).
“Benefiz répond à un besoin fort : permettre à des centaines de milliers de petites entreprises d’accéder au marché des avantages sociaux sans complexité. Nous avons été convaincus par leur approche, le positionnement technologique et la rapidité d’exécution de l’équipe qui a su trouver son marché en un peu plus d’un an d’existence”, commente Philippe Dufour, cofondateur et Managing Partner d’Edenred Capital.
Le marché des benefits en plein essor
Benefiz cible en particulier les TPE-PME, “soit une base potentielle évaluée à 14 millions d’employés en France” peut-on lire sur le site de l’entreprise. Seules 15 % d’entre elles offrent des dispositifs d’épargne salariale ou des titres-restaurants à leurs salariés. “L’impact de Benefiz pourrait se compter en dizaines de milliards d’euros redistribués. Un véritable levier de lutte contre l’inflation à grande échelle”, selon la startup.
Un marché à conquérir, qui a su séduire Matthieu Lauderau, CEO de Convictions RH et client de la plateforme : “Pour nous Benefiz était la meilleure façon d’offrir des packages de rémunération attractifs à notre stade de développement. Les TPE/PME souffrent de la comparaison avec les grandes entreprises sur ces sujets, il faut penser à des solutions nouvelles pour se démarquer.”
