Lancée fin 2021, Supercosi vient de boucler une levée de fonds de 2 millions d’euros. Les objectifs de cette entreprise créée par Jean-Baptiste Fleury et Charlotte Lavergne : livrer ses premiers jeux mobiles dès 2023 et accélérer le développement de la startup grâce au recrutement.
Un studio français fondé par deux vétérans de l’industrie gaming
Jean-Baptiste Fleury a travaillé chez Ubisoft, Nintendo, Webedia ou encore Kobojo. Charlotte Lavergne est pour sa part passée par Gameloft, Kobojo, SIART et Amuse Animation. Ensemble, ces deux spécialistes des jeux vidéo ont décidé de fonder Supercosi, un studio qui se concentre sur le mobile. Situé à Station F à Paris, il souhaite proposer des jeux pour le grand public, tels que le sudoku et les mots-mêlés, en les dotant d’aspects collaboratifs et compétitifs. “Quand on joue au sudoku, c’est plus amusant de comparer son score à d’autres joueurs et de participer à des tournois. Cela ajoute une dimension sociale. Et, grâce à nos expériences dans le secteur, nous savons que cela fonctionne bien”, a ainsi expliqué Jean-Baptiste Fleury à Maddyness.
Objectif : livrer ses premiers jeux début 2023
Ce nouvel acteur du gaming tricolore a déjà levé 2 millions d’euros depuis le début de son activité. Il a pu compter sur les investissements des fonds Kima Ventures, cofondé par Xavier Niel, et Trust Esport de Matthieu Dallon. La BPI ainsi que plusieurs business angels de l’industrie du divertissement ont également apporté leur soutien financier. De quoi accélérer la livraison des projets déjà en production, et permettre la sortie des premières créations sur Android et iOS d’ici au début de l’année 2023. “L’objectif est de financer l’équipe de production”, a ainsi précisé Charlotte Lavergne, ajoutant qu’une autre partie du financement serait consacrée au marketing.
Supercosi vient aussi de rejoindre le Founders program, le programme cœur de Station F, ouvert aux start-up early-stage et ambitieuses. Cette arrivée va lui permettre de voir encore plus loin dans son développement en se diversifiant. “Nous avons un plan de conquête très fort. L’idée est de faire des jeux sur mobile puis sur consoles et de développer de nouvelles catégories. Nous voulons créer des jeux ‘casual’ mais assez sophistiqués”, a indiqué Jean-Baptiste Fleury. Comptant actuellement neuf salariés, cette jeune pousse du gaming envisage d’atteindre les 40 à 50 salariés d’ici 2025 pour poursuivre ses ambitions.